Muni
de cette donnée, l'entraînement comportera toujours une phase d'échauffement
en début de séance et une phase de récupération en fin de séance à
un rythme cardiaque situé entre 50 et 60 % de la FMC.
Une
séance aérobie (endurance) sera menée à un rythme compris entre
70 et 80 % de la FMC.
Une séance anaérobie alactique (résistance) sera menée à un rythme
entre 80 et 90 % de la FMC (80 à 85 % résistance douce - 85 à 90
% résistance dure).
Une
séance anaérobie lactique (fractionné) sera menée entre 90 et 95
% de la FMC.
Un entraînement bien conduit pour progresser sans fatiguer l'organisme
qui, alors, après une période de progression rapide régresse rapidement
doit comprendre :
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80
% d'endurance
15
% de résistance
5 % de fractionné (à éviter après 50 ans sauf chez les sujets
très entraînés depuis de longues années).
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Nous
voyons donc que l'établissement de SA fréquence
cardiaque maximale est essentielle.
Cette
dernière peut se situer parfois au-dessus de la FCM théorique de
5 à 10 battements/minute mais parfois de 5 à 10 battements/minute
en - deçà sans que cela soit en rien pénalisant. Cette dernière
situation est d'ailleurs assez fréquente chez les sujets très entraînés
depuis longtemps chez qui le volume de la cavité du ventricule gauche
s'est considérablement accru et dont le débit cardiaque maximum
est atteint pour une fréquence cardiaque plus basse. Le débit cardiaque
étant égal au produit du volume d'éjection du ventricule gauche,
par la fréquence cardiaque, si le premier facteur augmente de façon
très importante, la fréquence " n'a plus besoin " d'augmenter pour
assurer un débit maximal.
Doc.don
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